lundi 10 octobre 2011

17 INT/EXT/JOUR Capitale des Huns

Capitale des Huns. Aetius arrive, accompagné par son fils. Attila rencontre son ami à bras ouverts et tape son fils à l'épaule.
Attila
Comme le temps passe vite ! Quand j'ai quitté l'Italie, Gaudentius n'avait que deux ans. Maintenant il est déjà un brave officier. D'ailleurs, mon fils Ellak a déjà 18 ans.
Aetius
Je sais que vous avez fait le voyage au pays de vos ancêtres et jusqu'à la Grande muraille de Chine. Vous êtes les plus grands voyageurs de notre temps!
Attila prend l'air sérieux.
Attila
Pendant ce temps, il se passait chez vous des évènements étranges : Galla Placidia reconnaît comme vainqueur Boniface, gouverneur d'Afrique, sévèrement battu par les Vandales. Elle frappe une médaille à l'honneur, on ne sait, de quelles victoires et le désigne commandant de toute l'armée romaine et le nomme patrice de l'Occident.
Aetius (d'une voix fatiguée)
Elle ne peut pas me pardonner le soutien de Jean et l'intervention des Huns, ses concessions involontaires. Placidia veut me supprimer et se délivrer de la dépendance des Huns. On diffuse les rumeurs les plus absurdes afin de me compromettre. Maintenant je suis déclaré traître et insurgé.
Attila
Tu as tué Boniface.
Aetius
Je défendais mon honneur et ma vie. Boniface est allé jusqu'à la fabrication de fausses lettres pour m'accuser d'une trahison d'état.
Attila
Pourquoi était-il si acharné contre toi ?
Aetius
Pour cacher sa propre trahison car c'est Boniface qui a invité initialement les Vandales en Afrique pour y créer son propre Etat. Dieu nous a jugé. Je l'ai vaincu en duel honnête.
Attila
Nous ne pouvons pas admettre que les Romains cessent d'engager les mercenaires huns. C'est une source de revenus important pour notre trésor.
Aetius
Je dois devenir commandant en chef de toute l'armée romaine et patrice d'Occident. Je vous demande de me donner une deuxième fois une forte armée.
Attila
Cela engendrera le risque d'une guerre avec deux empires romains. On ne peut pas plaisanter avec de telles choses !
Aetius
Je compte sur ton amitié. Nous devrions agir vite.
Attila
Il y a 6 ans la situation était plus simple. Jean était un empereur légal élu par le Sénat et il n'existait pas un risque grave similaire. Mais je vais envoyer un messager au khan principal Oros, mon oncle. Nous te soutiendrons.
Aetius
Merci mon cher Attila ! Nous pourrons alors assurer ensemble l'ordre de l'Afrique et l'Espagne jusqu'à la Sibérie!
Attila
Oros demandera des obligations beaucoup plus fortes que la première fois.
Les troupes en partance sont rangées devant les portes principales de la capitale. Le vent fait flotter les étendards et les drapeaux, les cuirasses et les casques des guerriers brillent au soleil. Aetius passe en revue, sous le roulement des tambours, bas et solennel, tous les détachements des cavaliers huns et s'arrête devant Attila. Oreste est dans la suite d'Attila. Le silence s'installe.
Aetius (solennellement, à haute voix)
Moi, Flavius Aetius, je jure au nom de Dieu, unique et tout puissant, d'être toujours fidèle à l'union avec les Huns, à l'amitié avec le khan Attila dans l'intérêt de la paix et de l'ordre sans égard aux circonstances.
Aetius embrasse l'étendard d'Attila, bleu clair avec le soleil. Ensuite un évêque chrétien avec la bible à la main s'approche de lui. Aetius répète à voix basse et rapidement son serment en latin avec la main sur le livre sacré. Attila sort le glaive et le lève vers le ciel.
Attila
Général Aetius, vous venez de nous prêter un serment solennel de fidélité, je vous nomme commandant de l'armée afin de réaliser notre accord conclu pour rétablir l'ordre en Occident. Au nom de Tangra, dieu unique et tout puissant, je vous permets, vaillants guerriers des tribus solaires, de retirer vos armes de vos fourreaux sur son ordre.
Aetius et tous les guerriers sortent les glaives, les lèvent vers le ciel.
Aetius (avec tous les guerriers)
Hourrah ! Ourouï ! Aïkhal !
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