Constantinople. Janvier 447. Un terrible tremblement de terre détruit une partie du mur. On voit plusieurs tours s'écrouler.
Le Patrice de Constantinople est prosterné, à plat à ventre, devant l'empereur Théodose. baise avec joie, sans oser regarder l'empereur, la botte de pourpre qu'on lui tend.
Théodose
Je vous autorise à vous lever.
Le Patrice se lève.
Théodose
Que pensez-vous, pater carissimus et amantissimus, de la situation ?
Patrice oriental
Les brèches sont rebouchées et les 58 tours sont reparées en hâte mais la population est en panique. Les habitants pensent que Dieu les punit pour leurs péchés et aide les Huns. Nos armées sont détruites. Il faut demander la paix à Attila. Il n'existe aucune autre solution.
Théodose
Pensez-vous qu'il acceptera maintenant la paix ?
Patrice oriental
Nous avons contacté Oreste, son ministre et général. Il dit qu'Attila n'attaquera pas Constantinople, si vous demandez la paix le premier.
Théodose se réjouit.
Théodose
Je suis tout à fait d'accord.
Environs d'Arcadiopolis. Attila, entouré par Oreste, Onégèse et Edecon, discute avec le Patrice orientale, qui est accompagné par Vigilas, légat. Attila se comporte naturellement ce qui contraste avec les moeurs de la cour de Constantinople.
Attila
J'accepte la demande de Théodose. Nous suspendons les hostilités. Mes ambassadeurs porterons bientôt ma lettre avec les conditions de la paix à votre empereur.
Patrice oriental
L'empereur Théodose m'a demandé de me renseigner sur vos revendications principales.
Attila
Premièrement, la nouvelle frontière doit être fixée à une distance de 5 journées de marche du Danube. L'annexion par l'Empire du Nord de la totalité de la Pannonie.
Patrice oriental
Avec la ville de Sirmium ?
Attila
Naturellement. Nous exigeons l'accés libre pour les Huns aux villes frontalières, l'organisation de la Foire internationale dans une de ces villes, par exemple, à Naïsse.
Patrice oriental
La ville natale de Constantin le Grand !
Attila
Le maintien des garnisons hunes dans les villes d'Athyras et Arcadiopolis.
Vigilas
A deux pas de Constantinople !
Attila
Tous les Huns, qui ont servi dans votre armée pendant cette guerre, doivent être livrés.
Vigilas
Mais ce sont les mercenaires qui ont respecté leur serment à notre empereur prêté avant cette guerre.
Attila
Sinon je ne recevrai pas vos ambassadeurs. Les autres conditions seront formulées dans ma lettre. Mais avant que mes ambassadeurs commencent les négociations à Constantinople, vous devez nous rembourser nos dépenses pour l'opération militaire contre votre Empire.
Patrice oriental
Comment ! C'est l'armée hune qui occupe une partie importante de notre Empire ! Ce sont nos villes qui sont détruites, et pas vos terres ! Et vous demandez que nous vous payions les réparations !
Attila
Cette guerre a été provoquée par vous. Il est normal que la partie coupable rembourse le préjudice morale et économique. Je fixe vos réparation à 6000 livres d'or. En cas de non satisfaction des mes exigences, nous poursuivrons la guerre. Dans ce cas, Constantinople ne sera plus épargnée.
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