lundi 10 octobre 2011

2 EXT/JOUR Environs d'Aquilée

Placidia et le Patrice de Constantinople d'un côté, Aetius avec Attila de l'autre se rencontrent entre deux armées.
Placidia
Général Aetius, je vous accuse d'emmener en Italie une armée étrangère contre moi, Augusta de l'Empire d'Occident !
Aetius
Vous aussi, Augusta Placidia, êtes accompagnée d'une armée étrangère, celle de l'Empire d'Orient tandis que mon armée de mercenaires huns est engagée par l'empereur Jean.
Oreste, mobilisé dans l'armée de Placidia, suit de loin cette rencontre et regarde avec inquiétude l'armée des cavaliers huns.
Patrice oriental
L'armée d'Orient a capturé votre ami, l'usurpateur Jean. Il a déjà été décapité.
Aetius
Je vous salue, Patrice de Constantinople ! Mais je dois dire que Jean a été proclamé empereur par le Sénat romain, il était donc empereur légitime.
Placidia
Aetius, je te propose de renvoyer tes Huns et de prêter le serment de fidélité à mon fils Valentinien qui est maintenant le seul successeur légitime de l'empereur Honorius, mon frère defunt ! Alors tu seras pardonné.
Attila
Les Huns ne partiront pas avant de toucher leur solde, et d'être convaincus qu'Aetius, mon ami, est en sécurité.
Placidia (doucement)
Nous avons prévu cette revendication, prince des Huns ! Je vous ai reconnu, Attila, bien que vous ayez quitté l'Italie dépuis longtemps.
Attila (sourit)
Oui, j'ai terminé mes études à Ravenne et à Rome il y a 12 ans.
Placidia
Je veux garder de bonnes relations avec les Huns car c'est moi qui gouvernerai l'Empire d'Occident pendant l'enfance de mon fils. Voilà pourquoi je nomme le général Aetius, votre ami, gouverneur de la Gaule.
Aetius s'incline respectueusement.
Attila
C'est une sage décision. Il ne vous reste, auguste régente, qu'à payer la solde de mes guerriers.
Au signe de Placidia ses soldats apportent trois lourds coffres et les ouvrent.
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